Compte-rendu de la réunion du Hayon

lundi 6 septembre 2004
 

Engouement général pour un projet qualifié d’enthousiasmant, emballant, intéressant, génial, passionnant, tripant, utile... C’est une histoire de complicité entre individu-e-s, d’une structure nomade qui va à la rencontre de divers collectifs, permet de voir d’autres pratiques, d’autres personnes, favorise les échanges, les actions et l’implication d’autres individus dans les lieux où la caravane passe.

Mais la préparation de ce projet demande beaucoup de réflexion, d’énergie et d’investissement et les idées de départ ont beaucoup évolué en cours de préparation.

Les participant-e-s du premier parcours ont envie de privilégier cette expérience, en transmettre le bilan et les outils et aimeraient que d’autres s’approprient les moyens mis enplace.

Prochain parcours

Beaucoup ont envie de s’investir plus ou moins rapidement. Deux personnes seraient prêtes à partir de l’automne, mais ça paraît un peu juste sauf si d’autres compères et commères (non présent-e-s à la réu) se sentent aussi des envies de bouger. Six à sept personnes seraient éventuellement partantes au printemps. Il est important de constituer un groupe de travail pour le printemps, par exemple à la prochaine réu sans-titre pour réfléchir à différentes questions :
- avancer vite ou lentement ;
- toucher les campagnes ou plutôt les ville ;
- permanence ou non- permanence de la caravane et des caravanier-e-s ;
- quel contact avec les bases arrières (nos lieux) ;
- décentraliser certaines activités (comme la gazette) qui pourraient se faire à partir des bases arrières ;
- Le trajet : morvan/cevennes/frayssinous/côte atlantique ou boultauxbois/hayon/bruxelles ou autre

En tout cas, il y a un chantier prévu en novembre aux tanneries (alice et nico)

Communication et action

On se met d’accord sur le fait d’être très prudent-e-s dans nos relations avec les médias "officiels" (main stream, bourgeois, de masse, choisissez votre appellation, ndlr). C’est au groupe de la carvane de choisir s’il y a ou non communication avec les sus-nommés, tout en n’oubliant pas ce que ça représente comme héritage pour les suivant-e-s.

Sous sous

- Wanted, quelqu’un-e pour s’occuper de la gestion financière, le poste est à pourvoir ;
- Compil de soutien .0 est là, on prépare la .1 à commander à Lm (joelle ou johann) ;
- Les affiches seront peut-être bientôt imprimées ; Plusieurs solutions envisagées pour financer les parcours :
- rentrer de l’argent au jour le jour pendant ;
- préparer des concerts ou manifestations de soutien avant ;
- participation financière des carvaneureuses (cf premier parcours)

Matos collectif

Accord général sur le fait que le matos devrait pouvoir être utilisé le plus possible, et donc puisse être prêté entre deux parcours. Mais !

Il n’est pas question de devoir refaire de gros chantiers de remise en état (pour des véhicules par exemple) ou d’enquête (pour du matériel non rendu) ou de financement (pour remplacer du matos détérioré).

Une bonne gestion du matériel est donc fondamentale. Il faut faire une liste du matériel prêtable et non-prêtable (ex : boîtes à outils ou vélos, facilement trouvables hors caravane).

Pour le matériel d’escalade, il faut en dresser une liste détaillée. nico et marion sont responsables et s’occupent de l’entretien (séchage, enroulage stockage). Le baudriers étant expérimentaux, julie fait une fiche d’utilisation. Une corde a une épissure défaillante, elle doit être réparée.

Un carnet de bord précisant les conditions, temps d’utilisation et entretien sera mis en place (par qui ?).

Et le camion ??????

Il n’est pas prêtable tant que l’équipe de Belgrade n’a pas fait les réparations nécessaires. Il faut trouver un-e rêférant-e qui puisse se charger d’une révision longue (je ne suis pas sûre de savoir ce que ça veut dire, ndlr).

Le camion peut être éventuellement prêté mais pas pour une utilisation quotidienne (donc pour un truc exceptionnel). En cas de panne, il devra être remis en état avant le prochain parcours. Une participation aux frais d’usure sera demandée aux emprunteureuses, fixée à 10 cent du km.

Un carnet de bord est indispensable pour noter le kilométrage, lea chauffeureuse, les révisions, l’entretien etc.

Nota : si le camion tourne à l’huile, il sera plus difficile à prêter.

Une bonne gestion du matériel nous permettra de souhaiter une bonne route sans soucis aux prochain-e-s caravaneureuses.