L’atelier plantes médicinales s’est déroulé en 2 temps. D’abord une balade en foret pour y voir des plantes qui sont bonnes ou belles, ou moches, ou qui font du bien, ou qui puent, et bien d’autres. Le second temps s’est déroulé dans le jardin des tanneries, à 6 heures du mat pour un petit dèj’-discution sur cet atelier au sein de la caravane. Cet atelier prendrait la forme de balades pour aprendre à reconnaitre certaines plantes, les récolter et aprendre à les utiliser ( pour manger, se soigner, se laver...). La caravane transporterait aussi un stock de plantes médicinales "prêtes à usage", avec mode d’emploi, ainsi que des bouquins de botanique et de plantes médicinales. On s’est posé la question d’une bonne utilisation des plantes, car ce n’est pas toujours très facile de s’y retrouver au milieu de tonnes d’espèces différentes. Des solutions seraient d’avoir des fiches pratiques à utiliser (qu’on ferait nous mêmes en recroisant plusieurs sources d’info), et de préparer des mélanges de plantes tout prêts à être jetés dans la carafe d’eau chaude (ex : mélange pour la gorge, pour la toux, pour la chiasse...). Quelques personnes ont commencé des stocks pour le départ de la caravane. En ce qui concerne les ballades de découverte-récolte de plantes on s’est dit que c’était vaste et complexe de connaitre et reconnaitre la plupart des plantes. Du coup on pourrait cibler sur quelques plantes : les plus courantes, plus utiles et qu’on connait le mieux. Mais ça pourrait être interessant aussi de partir dans tous les sens, de voir des tonnes de plantes différentes pour montrer la diversité de ce qu’on peut trouver. Il faudrait faire ceci dans l’esprit que les gens poursuivent par eux même ces études, car la botanique, ça ne s’aprends pas en 2 heures de promenade et il y a quand même un risque de confondre des plantes. Pour la prévention face aux mauvais usages (surdose, mauvais mélanges, temps d’infusion...), on a pensé faire un tableau clair pour récapituler tout ça.
Y’a eut tout un tas d’idées comme :
remplacer le café par de la chicorée ou des infus, et manger des plantes
sauvages qu’on trouve sur la route.
faire des petits sentiers botaniques en affichant les plantes utiles.
fabriquer un séchoir/germinatoire dans un camion pour pouvoir sécher tout ce
qu’on va trouver sur notre route.
La carpothèque pourrait être intègrée à cet atelier, mais on n’a pas parlé de cette carpothèque en particulier. Et sinon Mathieu de Gap propose de faire des échanges de savoir sur les plantes, les semences, et la vannerie. voili voilou pour ce chtio compte rendu.